Renault quitte la Russie : le grand retour de Moskvitch est-il en vue ?

Alors que Renault a été contraint de céder ses actifs à l’État russe, ce dernier semble profiter de la situation. En effet, le départ du constructeur libère l’usine Avtovaz de Moscou et laisse place à de nouvelles ambitions. La marque Moskvitch, emblème soviétique hors de la circulation depuis 2001, pourrait dès lors à nouveau voir le jour !

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Renault libère de la place !

En mai 2022, Renault a décidé de laisser tomber son deuxième plus grand marché mondial, la Russie. En raison de l’actuel conflit avec l’Ukraine, de nombreuses entreprises suspendent leurs activités sur le territoire russe, mais Renault est allé encore plus loin en cédant tous ses actifs à l’État russe pour un rouble symbolique, quittant ainsi l’énorme usine Avtovaz de Moscou. Le constructeur français n’a pas pris cette décision de gaieté de cœur : cette dernière entraînera des conséquences économiques sévères pour la marque au losange. Cela dit, certains semblent profiter de la situation. C’est le cas du maire de Moscou, Sergueï Sobianine, qui a exprimé son désir de ne pas laisser l’usine Avtovaz vide après le départ de Renault. D’après lui, le site a connu une « longue et glorieuse histoire » qui ne devrait pas s’arrêter ici. C’est pourquoi il conserve la ferme intention d’y relancer la marque Moskvitch, autrefois symbolique en URSS et disparue depuis le début des années 2000.

Une marque chargée d’histoire

Moskvitch a vu le jour en 1939, mais sa vraie carrière ne débutera qu’après la Seconde Guerre mondiale avec le modèle Moskvitch 400. Toutefois, son âge d’or se situe en plein cœur de l’époque soviétique, dans les années 60 et 70, ce qui a fait de la marque l’un des symboles de l’URSS. Toutefois, dès le démantèlement de cette dernière, Moskvitch a été privatisé avant de rendre son dernier souffle en 2001. Faire renaître cette marque représente donc un défi d’envergure que Moscou est prêt à relever. Sobianine annonce vouloir produire des véhicules à moteur thermique en premier lieu, pour ensuite se tourner vers des technologies électriques. Pour ce faire, il a déjà fait appel à certains constructeurs chinois en vue d’une collaboration. 

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