Ford va se séparer de 1800 employés en Europe d’ici 2026

Le développement de la voiture électrique exige parfois quelques changements dans la structure d’entreprise. C’est pourquoi, Ford a pris la décision de se séparer de plus de 1800 employés dans ses usines européennes, principalement dans la recherche et le développement de produits. Le constructeur souhaite obtenir des départs sur base volontaire afin d’éviter au maximum les licenciements.

Moins de modèles, moins d’ingénieurs

En 2025, les voitures neuves 100% électriques deviendront légion en Europe. C’est pourquoi les constructeurs doivent s’adapter, et vite : plus aucun modèle thermique neuf ne pourra être vendu sur le continent à partir de cette date. Si le constructeur américain Ford enregistre un léger retard dans le développement de la voiture électrique, il a toutefois décidé de réorganiser un peu sa structure d’entreprise afin de s’attaquer à ce problème. Ainsi, près de 1800 postes vont être supprimés en Europe d’ici 2026, sur base volontaire dans la mesure du possible. Ford défend cette décision et affirme devoir retrouver un équilibre financier et se consacrer totalement au développement de nouveaux modèles électrifiés. Ce sont principalement des postes d’ingénieur dans la R&D qui sont concernés par cette mesure : les technologies évoluent et ne nécessitent plus autant d’effectifs qu’auparavant. Ces derniers devraient d’ailleurs être réduits à environ 3400 ingénieurs dans toute l’Europe. En outre, le nombre de modèles Ford se verra également amoindri, exigeant ainsi moins de personnel.

L’Allemagne et le Royaume-Uni particulièrement touchés

Sans réelle surprise, ce sont l’Allemagne et le Royaume-Uni qui paieront le plus cher tribut : respectivement 2300 et 1300 emplois y seront supprimés. Ces chiffres impressionnants s’expliquent par le fait que de nombreuses usines Ford se situent dans ces deux pays, qui s’avèrent également particulièrement riches en ingénieurs. En outre, d’autres pays européens subiront des réductions d’effectifs, mais Ford ne les a pas encore nommés explicitement. Conscient de la difficulté de la situation, le constructeur américain a décidé d’organiser ces départs sur trois ans, et ce, afin de limiter au maximum les licenciements.

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