Geely, premier constructeur chinois à viser l’espace pour améliorer la voiture autonome

Au début du mois de juin, le géant chinois Geely s’est lancé dans l’espace afin d’améliorer ses systèmes de localisation. En effet, le constructeur a envoyé neuf satellites en orbite avec succès, une technologie qui desservira notamment la voiture autonome… 

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Elon Musk n’est plus si unique…

Si le passage à la voiture électrique constitue un défi aujourd’hui, c’est davantage le cas de la voiture autonome. Actuellement, nous sommes bien loin de l’imaginaire collectif, à savoir la voiture qui conduit sans aucune intervention humaine. De nombreux obstacles entravent encore le développement des voitures autonomes, et l’imprécision de nos systèmes de localisation actuels en fait partie. L’amélioration d’un système GPS passe souvent par des satellites efficaces situés dans l’espace, mais jusqu’ici, seul Elon Musk combinait le secteur automobile et l’activité spatiale. Pourtant, il n’est plus si unique aujourd’hui : le constructeur chinois Geely, qui possède notamment Volvo et Lotus, a décidé de lancer sa conquête spatiale. Muni d’une fusée fournie par le gouvernement chinois, le groupe a lancé neuf satellites en orbite avec succès depuis la base de Xichang. Il s’agit d’une première historique : aucune société n’avait réussi cet exploit en Chine ! Les satellites, fabriqués par Geely, se désintégreront automatiquement après cinq ans de vie afin de ne pas polluer l’orbite et de permettre un renouvellement maximal des données.

Viser plus haut pour plus de précision 

Pour fonctionner correctement, une voiture autonome doit disposer d’une géolocalisation extrêmement précise et complète. C’est le but premier poursuivi par Geely, qui ne s’en tiendra naturellement pas à neuf satellites : le groupe a prévu d’en envoyer une soixantaine d’autres d’ici trois ans. Si l’automobile constitue l’une des motivations les plus importantes du géant chinois, ce dernier a bien l’intention de mettre ses satellites à profit dans d’autres secteurs, notamment pour faciliter le fonctionnement des drones ou des usines connectées. Les véhicules Volvo devraient donc pouvoir profiter de cette technologie, même si les défis techniques restent nombreux : les antennes actuellement capables de capter des satellites depuis l’espace doivent notamment être miniaturisées. 

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