La Flandre deviendra-t-elle la terre d’accueil européenne des voitures autonomes ?
La voiture autonome a encore un long chemin à parcourir avant d’être tout à fait au point. La législation fait obstacle à son évolution, les constructeurs manquent de place pour tester leurs prototypes. La Flandre l’a compris et souhaite agir dès maintenant grâce à une taskforce, afin de favoriser le développement de la voiture autonome sur son territoire.
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Bientôt numéro un mondial ?
Le développement de la voiture autonome progresse moins rapidement que prévu. Certes nombreux, les différents projets en cours sont à la traîne, et la technologie qui nous avait été annoncée pour le début des années 2020 fait encore défaut. De nombreux freins sont à mettre en cause : un avancement insuffisant des réseaux, une infrastructure inadaptée, un coût très élevé et des questions de sécurité cruciales. En outre, les constructeurs manquent cruellement de place afin de tester légalement leurs prototypes en conditions réelles. Le parti flamand Open VLD souhaite contribuer grandement à l’amélioration de la situation, notamment en faisant de la Flandre une terre d’accueil pour les tests et le développement de véhicules autonomes. Sur conseil d’un député, la ministre flamande de la Mobilité a dès lors formé un groupe de travail chargé d’évaluer les possibilités afin de faire de la Flandre un véritable numéro un mondial de la voiture autonome.
Une occasion à saisir pour la Flandre
Si l’objectif semble ambitieux, il n’est certainement pas inatteignable, du moins pas selon l’Open VLD. Le groupe de travail mis en place s’est vu assigner plusieurs tâches claires : étudier la législation relative à ces véhicules et à l’implantation d’entreprises du secteur, puis proposer des modifications de cette législation afin de favoriser la recherche et le développement. Ensuite, il faudra mettre le doigt sur les éventuels obstacles pratiques qui pourraient se dresser entre la Flandre et le titre de numéro un mondial. Enfin, la taskforce sera chargée d’établir un bilan de l’infrastructure routière et de proposer des modifications de cette dernière afin qu’elle soit adaptée aux voitures autonomes. La Flandre entend bien tourner la situation à son avantage et saisir l’occasion en or qui se présente à elle. Reste à savoir comment la Région compte faire face aux obstacles technologiques, notamment les réseaux clairement insuffisants à la mise en place de tels véhicules.
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